Coup(s) de Gueule
Il n'est pas dans nos habitudes de pousser des "coups de gueule", nous l'avons déjà fait lorsque le chevalement de la fosse 8 d'Evin était menacé. Nous avons aussi réagi très fortement lorsque le propriétaire de l'ancienne fosse 6 de Lens à Haisnes les La Bassée menaçait de " faire sauter" les installations et l'ancien chevalement.
Aujourd'hui nous ouvrons cette rubrique parce qu'il s'avère que l'on continue de démolir, de livrer aux casseurs et de mettre ainsi en péril les anciens bâtiments des puits de mine, et des anciennes fosses qui existent encore. La fosse 9/9 bis de oignies en a été le triste exemple.
Dans combien de temps les décideurs politiques et les acteurs économiques prendront-ils conscience que ce qui est détruit est perdu à jamais ? Quand comprendrez-vous Mesdames et Messieurs les financiers que rénover un site démoli coûte cher à l'état ?
Quand allez-vous vous décider enfin à sauvegarder ce qu'il nous reste de notre passé industriel minier ? Cela ne représente-t-il rien pour vous ?
Nous avions attiré votre attention sur le vandalisme qui a eu lieu sur le site de la fosse 9-9 bis de oignies lors du vol de métaux, aujourd'hui nous revenons ( et encore et encore...) sur le chevalement de la fosse 8 d'Evin, qui a perdu la couverture de son campanile ( le toit de l'édifice) et dont personne ne se soucie.
cette " petition" circulera prochainement lors des manifestations de notre association et nous espérons de nombreuses signatures afin que les choses bougent .....
de notre côté nous menerons quelques actions spectaculaires
Un SOS lancé du haut du chevalement
Les Tôles qui couvraient le toit arrachées par le vent sont récupérées et ramenées en mairie...
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C'était en 2009....
Le week-end dernier, des voleurs de cuivre avaient désossé des machines du site de la fosse 9/9 bis d'Oignies, classé aux monuments historiques, pour emporter une demie-tonne de métal. " La Voix du Nord"
L'association le 8 d'Evin est navrée d'apprendre que l'on ne fait rien pour la sauvegarde définitive des installations de la fosse 9 - 9 bis ( ou fosse Crombez) de Oignies.
Un bâtiment de la fosse 9-9 bis, classé aux Monuments historiques, a été, ce week-end, le théâtre d'un important vol de métaux.
Les anciens mineurs n'ont pu que constater les dégâts...
Pas n'importe quoi au niveau symbolique, la fosse 9-9 bis. Dernier puits de mine du Nord - Pas-de-Calais à fermer en 1990, le site a depuis été classé aux Monuments historiques. La Communauté d'agglomération Hénin-Carvin (CAHC), propriétaire des lieux, en a même fait le cadre d'un de ses plus ambitieux projets, mêlant développement économique, patrimoine et musique avec salles de répétition et de concert.
Malheureusement, ce week-end, le volet patrimonial du projet a pris un violent coup dans l'aile. Hier matin en arrivant sur les lieux, les membres de l'association d'anciens mineurs qui veille sur le site et son imposante machinerie ont découvert un important vol de métaux. « Ils ont volé au moins 500 kg de cuivre, déplore Désiré Lefait, vice-président de l'association, vu ce qu'ils ont fait comme dégâts, ils devaient au moins être une trentaine. » Comme le site est régulièrement le théâtre de dégradations, les anciens mineurs réclament un système de vidéo-surveillance : « Ça fait huit ans qu'on tire la sonnette d'alarme et ça n'a servi à rien. » Jean-Pierre Corbisez, président de la CAHC, réplique : « On va regarder ce qu'on peut faire. Mais un système d'alarme se déclenche au moindre oiseau qui pénètre sur le site et la procédure pour la vidéo-surveillance est longue. » Quoi qu'il en soit, Désiré Lefait déplore le saccage de la dernière machine d'extraction encore capable de tourner dans le bassin minier : « C'est la mémoire du mineur qui fout le camp un peu plus. » • P.-L. F. " La Voix du Nord"
Des Mineurs y ont travaillé, des centaines voire des milliers de gueules noires y ont usé leur santé. Ce puits fut le dernier à fonctionner dans le bassin minier Nord Pas de Calais, il a été remis en état par d'anciens mineurs bénévoles qui ont oeuvré pour nettoyer, réparer, et remettre le site en état, ils ont même remis en fonctionnement la machine d'extraction et fait tourner les molettes dans le ciel du Nord Pas-de-Calais.
En milieu de semaine, le bâtiment a de nouveau reçu la visite de malfaiteurs qui ont emporté 800 kilos de cuivre. Trois hommes ont été interpellés.
" La Voix du Nord"
Nous apprenons que ce site, témoin remarquable et unique dans la région est à nouveau ouvert aux visiteurs peu scrupuleux, vandalisé, et de nouveau meurtri.....
Les élus, responsables, décideurs, n'ont pas souhaité faire de ce site un musée... "Il y en a déjà..." personne n'a eu l'idée, malheureusement, de faire de la fosse 9 d'Oignies un site exceptionnel, avec les molettes qui tournent, les cages qui descendent emmenant avec elles leur flot de touristes et visiteurs, cela était possible ! !!! ( en belgique il existe un site, celui de Blegny Mine où l'on prend la cage et où l'on descend à - 60 m visiter les installations du fond.
Nous ne savons pas faire cela, ici, chez nous ?????
Oui il y a Lewarde, ce musée est une réussite et il fallait conserver l'histoire de la mine, mais ne pouvait-on pas faire autre chose à Oignies ? A l'heure où la région toute entière s'ouvre au tourisme : ne pouvait-on pas user d'ingéniosité pour faire de la fosse 9/9bis de Oignies un site exceptionnel, où les touristes auraient pu visiter les installations (salle des pendus, bains douche, machines à extraction, salle des compresseurs, chevalements, lampisterie etc...), et pourquoi pas, prendre la cage et descendre à une centaine de mètres ??? Les moyens techniques d'aujourd'hui permettent de rouvrir une galerie, de la remettre en état et de la faire visiter en toute sécurité ; on a bien fait le tunnel sous la manche !
Afin de faire en sorte que ce site soit définitivement protégé, et que l'on en fasse un site d'exception ouvert au plus grand nombre, l'association le 8 d'Evin, avec à ses côtes les associations " Mémoires du Fond" et"l'APPHIM" manifesteront leur mécontentement à Oignies le Samedi 6 Juin 2009 ( rassemblementà 10h00 sur le carreau de la fosse 9/9 bis pour aller jusqu'à la Mairie afin d'y déposer nos doléances).
Nous comptons sur vous, n'hésitez pas à faire circuler cette information, montrez votre attachement à la mine et votre solidarité envers ceux qui ont donné de leur temps libre à l'entretien et à la sauvegarde de la fosse 9 d'Oignies !
Photo prise le 17 Juillet 2009:
les travaux de remise en état des quelques 580 vitres cassées sont en route:
Qui a dit que manifester ne servait à rien ??
(certains diront que ces travaux étaient planifiés...)
A propos de la candidature du bassin Minier à l'UNESCO
Là aussi, il y a de quoi se poser quelques questions, puisque et nous vous l'avons dit dans notre rubrique "Sauvegarde du patrimoine", nous suivons les travaux préparatoires à cette candidature depuis 2002.
Or, et alors que de nombreux sites sont classés au patrimoine ( le dernier en date la ville d'Albi, mais avant cela il y a eu "les géants" de carnaval, les beffrois du Nord, etc...) din l'Nord, on ne voit rien venir.... serait-ce un oubli ? un miroir aux alouettes? l'association se demande si notre patrimoine minier sera un jour classé au patrimoine mondial de l'Unesco. En tout cas, cela nous parait long et lointain (pour ne pas dire incertain) et les polémiques arrivent sur ce sujet qui pourtant , au départ suscitait l'adhésion de tous, élus des communes minières compris.
voilà ce que la presse relate, notamment sur la dernière "boulette"à propos d'un batiment de la cité 12/24 de Lens.
CÉLINE DEBETTE (Nord Eclair)
C'est un Jean-François Caron débordant d'optimisme qui est rentré, le 3 août dernier, de Brasilia où s'est tenue la 34e session du comité du patrimoine mondial durant laquelle ont été désignés les nouveaux sites classés à l'Unesco. « Notre dossier fait beaucoup parler de lui et suscite la sympathie de nombreux pays comme le Brésil, le Japon ou encore l'Afrique francophone. On nous soutient à fond », s'enthousiasme le maire Vert de Loos-en-Gohelle à l'origine du projet fou de faire reconnaître la valeur exceptionnelle et universelle du bassin minier. Durant dix jours, il a pu observer les critères sur lesquels étaient jugées les candidatures. « Pour l'instant, il n'y a que des signaux positifs concernant la nôtre. Mais il reste une étape décisive : la venue des experts de l'Icomos cet automne », tempère l'élu.
C'est donc la dernière ligne droite de l'épreuve de fond dans laquelle s'est lancé, il y a bientôt 8 ans, Bassin minier uni (BMU). L'association a réalisé un « boulot gigantesque ». En témoignent les 15 kilos de dossiers répertoriant, avec force détails et arguments, les sites (carreaux de fosse, terrils, chevalements, cités minières, églises et chapelles...) de ce territoire de près de 4 000 hectares s'étendant de la Belgique à Auchel. Soit 87 communes, toutes investies dans ce projet d'envergure. « Nous présentons un périmètre ramassé, c'est-à-dire 25 % du bassin minier sur lesquels l'Unesco attend que nous portions une attention particulière. » Car le précieux label ne s'acquiert pas sans la garantie que la qualité universelle et exceptionnelle du territoire sera préservée sur le long terme. « Mais cela ne veut pas dire que nous allons mettre le bassin minier sous cloche, il doit pouvoir évoluer », précise Jean-François Caron.
Le dérapage de Guy Delcourt
Un message directement adressé à Guy Delcourt, le maire de Lens, qui a ordonné dernièrement la démolition d'un logement de la cité 12/14 figurant non seulement à l'inventaire des monuments historiques mais également dans la circonscription choisie pour l'Unesco. Cet incident fortement médiatisé inquiète le président de BMU. « Même si ce conflit oppose Guy Delcourt à l'architecte des Bâtiments de France, il plombe nos chances au pire moment », déplore Jean-François Caron qui a décidé, avec le soutien du président de Région, Daniel Percheron, de créer, à la rentrée, une instance de concertation entre les maires, les bailleurs sociaux et les services de l'État afin de faciliter le dialogue et éviter tout nouvel épisode susceptible d'entacher la candidature au patrimoine mondial de l'humanité.
Car aujourd'hui Jean-François Caron y croit plus que jamais. D'autant que cette candidature est unique en son genre puisqu'elle s'inscrit dans la catégorie paysage culturel évolutif. « L'enjeu de ce dossier, c'est l'histoire de la mine à travers le monde. Il n'existe pas de bassin aussi bien conservé et avec autant de traces et de lisibilité que le nôtre », souligne-t-il. Reste désormais deux inconnues : les experts vont-ils rendre un rapport favorable malgré la mésaventure lensoise ? Et la France, qui ne peut présenter que deux dossiers lors de la 35e session du comité du patrimoine en juin prochain à Bahrein, choisira-t-elle le bassin minier ? Réponse au printemps...
En attendant, et afin qu'un tel "incident" ne se reproduise,et dans l'attente d'un classement tellement attendu... il serait bon de poser la question de l'entretien des batiments et des installations classés et présentés à l'UNESCO, car depuis 2002, nous constatons que certains édifices
( La fosse Dutemple à Valenciennes, le 2 de Flines les Raches, la fosse 6 de Lens à Haisnes les La Bassée dont le devenir est toujours très incertain... ainsi que d'autres logements subissent les dégradations et autres intempéries, sans que personne ne se soucie vraiment de leur conservation..... à cette vitesse là nous nous interrogeons sur ce que nous allons présenter aux ambassadeurs de l'UNESCO : des ruines ? d'antiques fosses minières ?
Il est urgent de se pencher sur ce dossier et d'étudier sérieusement la question de qui fait quoi, comment .../...et avec quel budget ?
à suivre..........
01/02/2012: La nouvelle vient de tomber sur nos telescripteurs :
.../... " Les deux candidatures qui seront proposées à la prochaine session du comité du patrimoine mondial par la france sont celle de l'oeuvre architecturale et urbaine de Le Corbusier et celle de Causse et Cévennes".
" Les ambassadeurs " de l'UNESCO n'ont donc pas retenu notre patrimoine minier .../... que dire de plus ?
d' Haisnes Les La Bassée.
à 30 mn du Louvre-Lens
Sur le territoire d'Artois.Com...
... le Syndicat d'Initiative de la Sinistrose
vous propose
LA VISITE MORBIDE ET GRATUITE
DE L'ADMIRABLE FOSSE 6 DE HAISNES LES LA BASSEE
entrée joyeusement dans le patrimoine mondial de l'humanité en 2012.
( photo de cette fosse vers 1920 )
Bâtie à proximité de l'ancienne N 41, Béthune-LaBassée, et de la D 947, La Bassée-Lens, l'ensemble minier apparaît aux yeux des visiteurs dans un cadre bucolique superbement boisé.
Ce rare châtelet de l'industrie minière est quasiment complet : construit en 1920, il se compose de plusieurs bâtiments disposés en T, au milieu desquels se dresse le coquet chevalet en béton, unique rescapé de la Compagnie des Mines de Lens et du Bassin Minier du Nord-Pas de Calais.
La visite est libre et gratuite.
(se munir d'un casque, de bottes, d'un fusil mitrailleur et d'un moral à toute épreuve)
On peut accéder au site par le chemin de la fosse, à partir de la D 947, et l'observer de l'extérieur.
Mais la visite conseillée s'effectue par la rue du cimetière : à l'extrémité du parc des étangs, un petit chemin verdoyant conduit le touriste aux ruines d'un muret effondré qui permet de pénétrer dans les lieux sinistres, abandonnés et admirablement délabrés.
Ici, pas de restauration effrenée et bâclée, pas de néon, pas de tapis rouge.
Le maître-mot est ... authenticité, misérabilisme et réalisme.
Le chevalet.
Réalisé en béton armé après la Première Guerre mondiale, il se dresse fièrement au dessus du faît des arbres qui l'entourent.
Il a perdu ses molettes en 2004 à cause de l'incommensurable bâtisse de son propriétaire qui les a fait cisailler et livrer à la ferraille.
Ce vandalisme a provoqué une violente réaction de la population qui a manifesté son mécontentement et obtenu le classement du site au titre des Monuments Historiques.
Il a été curieusement recouvert d'un filet aux larges mailles qui le protège, sans doute, de l'acidité des eaux de pluie ou de l'ardeur des rayons du soleil !
Ce filet empêche également l'accès aux mignonnes mimolettes : c'est une curiosité unique dans le Bassin Minier !
Il s'agit des restes des molettes que la fureur barbare a épargnées.
A travers les mailles, on peut apercevoir les axes des molettes et les reliquats des rayons. Le chevalet de Haisnes est le seul, sans doute en France, à être muni de mimolettes !
On peut les photographier avec un bon zoom !
A l'intérieur du bâtiment de la recette du personnel, il faut admirer l'architecture et la solidité du pied du chevalet. C'est à cet endroit que les mineurs pénétraient dans la cage pour dévaler jusqu'à 240 mètres.
Les bâtiments
Ils sont tous encore présents : la lampisterie, les ateliers, la salle de la machine d'extraction, la salle des compresseurs...
Depuis les années 50, date d'entrée de la fosse 6 dans le patrimoine de la famille Vilain, l'ensemble s'est peut à peu dégradé : pas de réparation pas d'entretien, pas de travaux pour mettre les bâtiments hors d'eau.
Pas étonnant que, soixante-dix ans après, le site enter gaillardement dans le Patrimoine Mondial de l'Absurdité : tuiles envolées, baies rouillées et dépourvues de vitres, végétations murales dégradant les maçonneries.
La visite morose tourne au cauchemar au fur et à mesure de la progresion dans les salles taguées et encombrées de détritus les plus divers et d'une carcasse de voiture brûlée.
Parcours ludique.
L'endroit ne laisse pas tout le monde indifférent !
Au contraire ! Au désespoir du Maire de la commune qui redoute un accident et souhaite voir cette fosse 6 entrer dans le patrimoine communal, le site est devenu un terrain de jeu original : c'est un des rares lieux de combat de paint-ball !
Le sport consiste à dresser des embuscades à une troupe d'ennemis qui progressent dans les salles et de tirer des salves de cartouches de peinture.
Ces exercices contribuent à arroser les murs de tâches multicolores du plus bel effet contrastant avec le noir charbonneux et neurasthénique d'autrefois.
Les combattants, très agiles, n'hésitent pas à se hisser sur des endroits quasi inaccessibles et dangereux afin de dominer la situation.
Autre sport pratiqué sur place, le parcours d'agilité.
Sur le carreau de fosse on compte une cinquantaine de puisards, de cuves, de fosses ou d'égouts.
Tous sont totalement dépourvus de plaques en fonte qui les recouvraient et qui ont fait le bonheur des récupérateurs de matériaux.
Le jeu consiste à courir en tous sens sans jamais tomber dans un de ces pièges. L'amusement prend davantage de saveur la nuit tombée !
Visites nocturnes.
La nuit, ces lieux de non-droit, procurent encore plus de plaisirs malsains et le visiteur en sort complètement déprimé, ou risque de ne pas en sortir du tout !
Les saisissements et les émotions étreignent le touriste dans ce décor lugubre. Le programme des réjouissances est variable en fonction des besoins et des divers acteurs fréquentant le site.
Il sera possible, au milieu des libations, d'assister à un viol en réunion ou à la vente ou l'échange de drogues par les dealers ou d'objets provenant de cambriolages.
Curiosité.
La fosse 6 recèle encore une spécificité unique dans la région qui vaut le déplacement : c'est le seul endroit du Bassin Minier du Nord-Pas de Calais où n'importe qui peut essayer de respirer tranquillement le grisou !
Le puits de la fosse 6 a été mis en conformité et en sécurité par le service des houillères et un sarcophage a été construit sur la tête du puits.
Cette installation a été complètement saccagée et n'a pu être mise hors-service que par des moyens techniques importants : on remarque sur le béton des coups de marteau-piqueur. Ce geste de vandale n'a pu se réaliser que pendant que l'entreprise fonctionnait encore sur place.
Seuls, les mineurs, au fond de la mine, étaient confrontés au grisou, gaz inodore.
De nos jours, chacun peut venir se rendre compte sur place et assister aux dégagements du grisou qui s'échappe des anciennes galeries et parvient à l'air libre.
Bientôt, pour célébrer l'anniversaire du classement à l'UNESCO, grâce aux subventions accordées par la communauté de communes, il sera possible d'organiser un pique-nique géant explosif à l'aide de barbecues installés sur la tête du puits !
A moins que ...
... Un jour, peut-être, une explosion réveillera les mémoires et les autorités se souviendront alors qu'il existe là une fosse abandonnée et vandalisée !
En février 2011, Madame Madoni, architecte des Bâtiments de France et Chef du STAP, (Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine) après une visite du site, adressait un courrier à T. Vilain, le mettant en demeure d'effectuer d'urgence une série de travaux en vue "de la bonne conservation de ce bien" : ampliation a été adressée à la DRAC NPDC, à la Communauté d'agglomération Artois.Com. Depuis 2 ans, rien n'a été réalisé et personne n'a donné signe de vie !
Des courriers, des signalements divers ont été adressés à des organismes, à BMU (Bassin Minier Unesco), à Artois Com, en vue d'aider la Municipalité de Haisnes à entrer en possession de ce patrimoine, rien n'a été réalisé et personne n'a donné signe de vie !
Le Syndicat d'Initiative de la Sinistrose se propose de récupérer quelques palettes afin de réaliser des panneaux de signalisation qui seront placés sur les grands axes de circulation afin d'inciter les touristes à visiter ces lieux chargés d'histoire, de détritus et d'indifférence.
Seuls, les mineurs, au fond de la mine étaient confrontés au grisou, gaz, inodore.
Elle était encore jolie, en 2003, la fosse 6 de Haisnes les La Bassée !
à l'époque avec le 8 d'Evin, l'association mémoire du fond avions alerté les pouvoirs publiques et une grande manifestation a eu lieu afin d'empêcher sa destruction .
Le constat que nous faisons en 2013 ( dix ans plus tard ...) c'est que malheureusement rien à bougé.......
IL FAUT REAGIR !!!!!
Texte de mon ami Guy DUBOIS,
artiste patoisant régional, écrivain, historien minier et
fervent défenseur de la sauvegarde de notre patrimoine minier.
Photos :
Jérémy JANNICK, historien minier (sources WIKIPEDIA) et Guy DUBOIS.